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Autorisation d’exploiter 29 : comment faire votre demande ?
L’accès au foncier agricole dans le Finistère, aussi référencé sous le numéro 29, nécessite bien souvent une autorisation d’exploiter. Que l’on souhaite démarrer ou agrandir une exploitation, déposer un dossier auprès de la DDTM s’avère incontournable. Pourtant, la démarche peut paraître complexe puisqu’elle implique le contrôle des structures, un passage devant la commission départementale et le respect du schéma régional. Découvrons ensemble comment simplifier cette fameuse demande d’autorisation et réussir chaque étape, sans se perdre dans la procédure administrative.
En quoi consiste l’autorisation d’exploiter ?
L’autorisation d’exploiter devient obligatoire dès lors qu’une personne souhaite louer, acheter ou prendre à ferme des terres agricoles dépassant certains seuils réglementaires. Ce dispositif vise à préserver un équilibre du tissu agricole et à éviter toute concentration excessive de surfaces. Dans le Finistère, comme ailleurs, c’est le contrôle des structures piloté par la DDTM qui examine chaque dossier de demande.
Que vous soyez jeune agriculteur, exploitant expérimenté ou investisseur agricole, passer par la procédure administrative est souvent indispensable. Cela concerne également les transmissions familiales où la loi impose parfois de formaliser la reprise des terres. Il ne faut donc pas négliger cette étape : elle conditionne l’octroi juridique du foncier agricole.
Préparer sa demande d’autorisation : quelles démarches engager ?
Prenez le temps de rassembler tous les éléments nécessaires afin de constituer un dossier solide. Une bonne préparation en amont permet d’éviter les allers-retours et accélère le traitement par les services compétents. Parmi les pièces demandées : carte d’identité, coordonnées précises des parcelles concernées, projet agricole détaillé et formulaire de demande officiel disponible auprès de la DDTM.
Il est essentiel de vérifier la compatibilité de votre projet avec le schéma régional directeur des exploitations agricoles. Pour les exploitants concernés par des activités spécifiques, il importe aussi de s’assurer du respect d’autres réglementations, car une ouverture non conforme peut entraîner des conséquences judiciaires en cas d’absence d’autorisation.
Quels documents inclure dans le dossier ?
Un bon dossier repose sur la clarté et l’exhaustivité des informations transmises. Voici une liste indicative des pièces fréquemment requises :
- Formulaire de demande dûment rempli
- Justificatif d’identité et/ou extrait Kbis si personne morale
- Plan cadastral des parcelles visées
- Descriptif du projet d’exploitation (agriculture biologique, diversification, agrandissement…)
- Attestations relatives au parcours professionnel ou à la qualification agricole
D’autres éléments peuvent être sollicités selon la complexité du dossier ou l’avis du service économie agricole chargé du suivi. À noter que la gestion des données personnelles dans le secteur agricole évolue elle aussi, notamment avec la mise en place de nouvelles solutions telles que Google Consent Mode v2 pour ajuster la collecte et le traitement des informations utilisateurs.
Quelles erreurs éviter lors du dépôt du dossier ?
Omettre un justificatif ou présenter un formulaire incomplet ralentit nettement la procédure administrative. Un autre écueil courant : ignorer les délais imposés à chaque étape. Déposer hors délai entraîne un rejet automatique, obligeant à tout recommencer et retardant la mise en œuvre du projet agricole.
Mieux vaut anticiper, vérifier deux fois chaque pièce exigée, puis conserver des copies pour suivre l’évolution de la demande auprès de la DDTM du Finistère. Ce réflexe facilite toute communication ultérieure avec le service économie agricole.
Suivi du dossier et instruction par la DDTM
Après le dépôt du dossier, c’est la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) qui prend le relais. Cette structure assure le contrôle des structures agricoles et instruit la demande conformément aux règles du schéma régional. Selon les projets, l’instruction peut nécessiter différents échanges ou des demandes d’informations complémentaires.
Si besoin, le service économie agricole peut convoquer l’exploitant pour préciser son projet ou clarifier certains aspects techniques. Être réactif dans ses réponses accélère considérablement la validation du dossier.
Quel rôle joue la commission départementale d’orientation de l’agriculture ?
Dans de nombreuses situations, l’avis rendu par la commission départementale d’orientation de l’agriculture (CDOA) est déterminant. Cette commission regroupe divers acteurs du secteur agricole : représentants syndicaux, administration, élus locaux et spécialistes. Elle intervient principalement sur les dossiers sensibles ou complexes.
Un avis favorable s’obtient plus aisément lorsque le projet respecte le schéma régional, favorise l’installation de jeunes exploitants ou contribue à la diversification de l’agriculture locale. À l’inverse, un projet jugé défavorable pour le tissu local rencontre souvent des réticences et doit être ajusté selon les recommandations émises.
Délais d’instruction et notifications officielles
En règle générale, il faut compter entre deux et quatre mois d’attente avant de recevoir la notification officielle de la décision. La durée varie selon la période de dépôt du dossier et le nombre de demandes traitées simultanément. Les périodes de forte activité, comme l’été ou la fin d’année, peuvent rallonger le processus.
Une réponse positive, notifiée par courrier ou courriel, autorise alors l’entrée effective sur l’exploitation. En cas de refus, la notification précise toujours les motifs et indique les conditions pour un éventuel recours gracieux ou contentieux.
Points clés pour réussir sa demande d’autorisation d’exploiter
Réussir sa demande d’autorisation exige anticipation et méthode. Cela repose notamment sur une lecture attentive du schéma régional applicable dans le Finistère et sur la maîtrise du calendrier propre à la DDTM. Toute imprécision ou oubli prolonge la démarche et peut nuire à la crédibilité du porteur de projet devant la commission départementale.
Certaines astuces pratiques sont à connaître. Prendre connaissance des dernières notices publiées, rencontrer le service économie agricole en amont ou solliciter un conseiller professionnel optimise fortement les chances de succès. Des permanences d’accueil existent également pour accompagner les candidats dans leurs différentes étapes administratives.
Quels impacts du schéma régional et des autres critères ?
Le schéma régional des exploitations agricoles influence directement l’analyse de toute demande d’autorisation. Chaque dossier est examiné selon plusieurs critères : viabilité économique, impact social, renouvellement des générations ou encore intérêt environnemental.
Ne pas tenir compte de ces orientations conduit rapidement à un blocage par la commission départementale ou même par la DDTM. Réadapter son projet si nécessaire permet d’éviter bien des déconvenues et d’inscrire le développement de l’exploitation dans une logique pérenne et partagée.
Les atouts d’un accompagnement spécialisé
Solliciter un conseil auprès des chambres d’agriculture ou de juristes spécialisés simplifie réellement les démarches. Ces intervenants maîtrisent parfaitement la procédure administrative, connaissent les attentes du contrôle des structures et disposent d’un réseau facilitant les prises de contact avec les instances clés du département.
Même pour un exploitant expérimenté, déléguer une partie de la gestion du formulaire de demande ou du suivi auprès de la commission représente un gain de temps appréciable. Cela sécurise aussi l’adéquation du projet aux exigences évolutives du marché foncier agricole du Finistère.


